François Hollande a lancé, vendredi 20 avril, un "appel" aux électeurs à voter dimanche et à être à l'origine d'un "choix historique", celui de faire revenir la gauche au pouvoir. "A
chaque moment de l'histoire, il y a une mission, une responsabilité
confiée à une génération. En 1981, la gauche a pris la responsabilité du
pays. (...) C'est maintenant à vous, à nous, de prendre cette décision",
a-t-il lancé sur la place Ducale, à Charleville-Mézières, lors de son
dernier meeting avant le premier tour de la présidentielle.
"Je veux qu'on se souvienne qu'en 2012 il y a eu un choix
historique, que cette date de 2012 soit aussi forte que celle de 1981,
de 1936, que ce soit une fierté et pour la gauche et pour la France", a-t-il dit devant quelques milliers de personnes (quatre mille, selon le PS), ajoutant : "Vous êtes dans ce moment décisif."
"Je vous demande de me permettre d'avoir la capacité de gagner l'élection présidentielle", a-t-il ajouté, soulignant que "dans un instant aussi majeur, la décision que vous allez prendre dès le premier tour, c'est de dire qui vous voulez comme président de la République".
"ON VOTE POUR LA RÉPUBLIQUE", "PAS POUR L'EXTRÊME DROITE"
M. Hollande a également "lancé un appel au vote" à ceux qui pensent "que le bulletin de vote ne servirait plus à rien". "Si l'on est français, fier
d'être citoyen, ouvrier conscient de son destin, jeune avec des
volontés farouches de défendre ses libertés, on ne vote pas pour
l'extrême droite, on vote pour la République", a-t-il lancé, dans ce département ouvrier des Ardennes, appelant au "sursaut républicain".
Enfin, le député de la Corrèze a appelé à "la méfiance". Si nous avons "conscience d'être portés par des vents favorables", a-t-il dit, faisant allusion aux sondages, "nous n'avons rien remporté comme suffrage, et une victoire électorale, elle se mérite, elle se conquiert, elle s'arrache".
"Ne baissez pas la garde, soyez vigilants", "faites en sorte que nous soyons très nombreux dimanche" et "convainquez les indécis !" a recommandé le candidat aux sympathisants et militants.
La fin de campagne de notre vénéré candidat s'est terminée en queue de poisson. J'en étais offusqué à tel point que mon moral s'est retrouvé à plat puisque j'étais écoeuré. L'idée qu'il a lancée dans l'un de ses derniers discours à savoir d'envoyer les forces Françaises combattre le régime, peuple et gouvernement Syrien est révoltante.
RépondreSupprimerVeut-il suivre au pas le néo-colonialisme de Sarko dans sa quête de renommée et populisme sur le dos du monde Arabe ?
Je souhaiterai , lire les forums qui ont débattu en long et en large du sujet, que le tir soit corrigé publiquement et officiellement.
Si cela reflette sa politique qu'il a en tête, je constaterais que c'est du Sarkozysme-bis et il sera lamentable.